Facteurs de positionnement SEO – Édition 2016

Le blog SEO Backlinko a publié, en septembre 2016, une étude très intéressante sur l’analyse d’un million de recherches afin de répondre à la question suivante : quels sont les facteurs corrélés à un positionnement en première page de Google ?

Étude des facteurs de positionnement SEO

Je vous traduis l’essentiel, du plus important au moins important :

  • Les backlinks sont très importants.

Ce critère SEO est plus corrélé avec le ranking que tous les autres, et notamment le nombre de domaines référents. Celui-ci doit être le plus important possible, au-delà de 300 pour la première position.

⇒ Développer son maillage externe, en privilégiant la qualité et la diversité à la quantité et à la précipitation.

  • L’autorité d’un domaine est un facteur important.

Ce critère ayant été évalué par la Link authority d’ahrefs. L’autorité du domaine a plus d’importance que l’autorité de la page !

⇒ Consacrer du temps sur le netlinking du site au global est souvent plus pertinent que de s’attarder sur l’optimisation individuelle des pages

  • Les pages “topically relevant” réalisent de bien meilleures performances que les contenus génériques.

Ce critère étant défini par Market Muse. La thématique du site et de son environnement (netlinking…) a un impact immédiat sur le positionnement des pages, s’il y a une logique sémantique entre le contenu et son contenant

⇒ Produire des pages riches au contenu spécialisé

⇒ Structurer le site de façon à créer des « contenants sémantiques » qui affirment la pertinence des pages qui les composent.

  • Les pages plus rapides au chargement sont nettement mieux positionnées

L’étude n’a pas pu se porter sur les pages individuellement mais sur les domaines en entier (ce qui est presque plus représentatif). Et invariablement, mieux un domaine est positionné, plus court est son temps de chargement.

⇒ Optimiser le temps de chargement : réduire le poids des images, limiter les appels serveur…

  • Plus long est le contenu, meilleur est le positionnement. Les résultats de la première page de recherche font en moyenne 1890 mots

C’est un rappel important de cette étude (déjà confirmé par l’étude SEO des sites e-commerces) et une tendance que j’ai remarqué sur les moteurs, aussi bien sur des requêtes concurrentielles que sur des requêtes anodines. Et cela concerne aussi bien les dossiers de fond que les billets de blog, les sites de questions en ligne, et même les interventions sur des forums en ligne.

⇒ Il faut écrire ! Et pour être raccord avec les précédentes déductions, être le plus pertinent possible sur le sujet.

⇒ Encouragez l’UGC (User Generated Content, Contenu créé par l’internaute sous forme de commentaires, d’avis) : ouvrez les commentaires de votre blog, suggérez de poster des avis…

  • Malgré les actualisations successives de l’algorithme Penguin, les mots-clés exacts en ancre de lien ont une forte influence.

⇒ Être toujours prudent et diversifier ses ancres de lien : expression exacte, expressions proches, url, image, « en savoir plus »…

  • Les Urls plus courtes se positionnement mieux

Dans une de ses nombreuses interviews, Matt Cutts indiquait qu’au-delà de 5 mots, Google donnait moins d’importance à ceux-ci. Et l’étude confirme que les urls en première position sont les plus courtes (50 mots en moyenne), et qu’elles deviennent plus longues au fur et à mesure

⇒ Rédiger les URLs au plus court, avec un système automatisé d’écriture dans le cas de sites de contenu

  • Un plus faible taux de rebond = un meilleur positionnement

Les sites positionnés en 1er ont un taux de rebond moyen de 43% ; celui des sites en 10ème position avoisine 50%. Ce n’est bien sûr qu’une corrélation

⇒ Bien travailler l’expérience utilisateur de son site : contenu lisible et aéré, illustré, plusieurs niveaux de lecture…

  • Le protocole de sécurité HTTPS a une corrélation modérée avec le ranking

Un peu plus de 20% des résultats de la première page sont sécurisés par HTTPS. Et on retrouve davantage ce critère chez les deux premières positions. La corrélation existe sans être frappante.

⇒ Dans le cas d’une refonte, vous pouvez envisager de passer en HTTPS. Attention toutefois aux problèmes qui y sont liés (serveur, redirections…). Faites appel à un consultant SEO pour superviser ce changement important

  • Il faut au moins UNE image dans le contenu. Au-delà, cela n’influence pas le ranking.

⇒ On conseille quand même d’en ajouter pour d’autres opportunités de positionnement

  • Un rapport ranking/Title étonnamment faible.

Et le marqueur d’une évolution des moteurs vers une meilleure compréhension sémantique (algorithme Colibri) : Google n’a pas besoin de voir le mot-clé exact qui correspond au sujet pour comprendre la page.

⇒ Ne tracassez pas si votre mot-clé apparaît trop tard voire pas du tout dans votre Title, tant que votre contenu est clair

  • Le balisage schema.org n’a pas de rapport avec le ranking

Précisons l’utilité de ce balisage quand il s’agit de niches (recettes, évaluations) et dans une stratégie de Knowledge Graph

Source : http://backlinko.com/search-engine-ranking

Aurélien Blériot

Consultant & Chef de projet SEO en freelance, j'ai une forte affinité technique avec le référencement naturel.
Cartésien et curieux, je publie des articles synthétiques principalement venus d'études SEO.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *